Sophy danse. Et qu’est-ce que c’est joli quand elle danse bon sang !
Bon, j’avoue que quand elle m’a demandé de lui coudre une robe qui évoque sa déesse profonde, j’ai eu un moment de blanc. Les dieux et moi (à part le Grand gastéropode Céleste évidemment) ça fait deux. Et puis elle m’a expliqué le truc, sa danse, ses envies de voiles légers qui évoquent le vent, de couleurs, de bustier empire avec un décolleté en cœur, de jupe ample pour lui laisser sa liberté de mouvement… Et je crois que j’ai pigé le truc.
Je pensais utiliser des patrons de mon stock, et finalement j’ai tracé le patron (pas bien complexe). Pour la jupe on a pas mal hésité : jupe cercle qui tourne ou moins large mais avec deux ouvertures sur le devant pour laisser passer ses gambettes ? C’est la seconde option qui l’a emporté.
Les tissus nous ont beaucoup inspirées : avant de trouver cette soie mélangée au motif impressionniste/impressionnant chez Gotex à Anderlecht (une super adresse, où en prime les employés sont serviables, gentils et de bon conseil), nous ne savions pas exactement à quoi ressemblerait la robe finale, et puis pouf, magique, c’est devenu évident.
Le fond de robe est cousu dans un tissu de piètre composition ( genre avec du polyester dedans), mais qui a un super tombé. La couleur était parfaite, on n’allait pas chipoter non plus hein !
Le bustier est baleiné pour que Sophy puisse le porter sans soutien-gorge si elle veut, mais j’ai aussi ajouté des pattes au niveau du dos afin de pouvoir y coincer le dit soutien-gorge lorsqu’elle le porte pour danser, histoire qu’il ne risque pas d’être visible.
J’vais pas baratiner : quelle plaie de coudre du voile aussi fin coupé en pans ! Mais à force je commence à savoir manier la bête, voire le truc commence à devenir un poil amusant. Là j’ai simplement fait des ourlets roulotés à la surjeteuse pour finir les bords proprement.
Allez, promis, c’était les dernières photos. J’étais incapable de faire un choix entre tous ces clichés, sorry.
